Zoé Valdés
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Zoe Valdés a dû quitter son pays, Cuba, pour s'installer en France où elle poursuit une carrière d'écrivain, romancière, poétesse, scénariste, ses œuvres marquées par la colère et la tristesse de l'exil.

Zoe Valdés est née à Cuba l'année de la prise de pouvoir de Fidel Castro. Elle a étudié la pédagogie et la philologie dans son pays, avant de partir suivre les cours de l'Alliance française à Paris. De 1984 à 1988, elle travaille à la Délégation de Cuba auprès de l'Unesco et au service culturel de la Mission de Cuba. Rentrée dans son pays, elle s'occupe de cinéma, comme co directrice d'une revue spécialisée et scénariste à l'institut cubain d'art et d'industrie cinématographiques. Parallèlement, elle commence à écrire. Son premier roman, Sang bleu paraît en 1993, suivi par La sous développée l'année suivante et Le néant quotidien qui décrit la dépression et l'oppression à Cuba. Bien que publié en Espagne puis la même année en France, le livre la contraint à l'exil avec son mari le cinéaste Ricardo Vega et leur fillette. Ils s'installent à Paris où son premier livre écrit en France, Café Nostalgia se passe dans le café de Miami où se retrouvent les cubains exilés aux Etats-Unis, Miami que l'on retrouve dans Miracle à Miami. Elle écrit sans relâche, un roman par an, sans oublier des recueils de poésie et quelques titres pour enfants. Son double, le personnage de Yocandra revient dans Le paradis du néant et Le roman de Yocandra, deux livres autobiographiques sur la douleur de l'exil. La femme qui pleure, remarqué à la rentrée 2015, rompt avec l'inspiration cubaine et entraîne le lecteur à Venise sur les pas d'un amour de Picasso.