Sophie Wahnich s'est orientée vers des études d'histoire après le bac et a suivi le parcours traditionnel de l'universitaire et du chercheur. Agrégée en 1986, elle enseigne quatre ans dans le secondaire, tout en préparant sa thèse consacrée à son premier centre d'intérêt, la Révolution française. En 1990, elle part à Montréal, au centre interuniversitaire d'analyse du discours. A son retour, elle est attachée d'enseignement dans le département d'histoire de l'université d'Aix-Marseille, puis celle de Dijon. Elle revient à Paris en 1994, enseigne à l'université Paris VIII. Sa thèse s'intitule La notion d'étranger dans le discours de la Révolution française. Elle entre au CNRS, dans la section science politique en 1995 puis rejoint le LAIOS, laboratoire d'anthropologie des institutions et des organisations sociales. Elle y prend part à des missions sur les musées d'histoire des guerres et sur la notion d'amnistie, qu'elle explicite dans plusieurs livres, Les musées d'histoire des guerres du XXè siècle, des lieux du politique ? et Histoire politique de l'amnistie. Elle a également publié plusieurs livres sur la Révolution française, les écrits de Robespierre édités et préfacés par ses soins, La longue patience du peuple, 1792, naissance de la république ou L'émotion en partage, l'Assemblée Législative face aux dangers de la patrie.