Michel Zink
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Michel Zink, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres et professeur au Collège de France, est spécialiste de littérature médiévale dont il a traduit, publié et commenté de nombreux textes. Son travail a été couronné par le prix Balzan de l'Académie Française.

Michel Zink a intégré l'Ecole normale supérieure en 1964 et en est sorti agrégé de lettres classiques en 1967. Il a aussitôt été nommé assistant à la Sorbonne avant de tenir le même rôle à l'université de Tunis dans le cadre d'un service militaire dans la coopération. A son retour, il retrouve son poste à la Sorbonne puis est nommé professeur à l'université de Toulouse. Il revient à la Sorbonne onze ans plus tard, en 1987 et la quitte en 1994 pour le Collège de France où l'on recrée pour lui la chaire de littératures de la France médiévale qui avait été supprimée une vingtaine d'années plus tôt. Il appartient à l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres dont il est secrétaire perpétuel. Il dirige la collection Lettres gothiques du Livre de Poche et la revue Romania, spécialisée dans l'étude des langues et des littératures romanes. Outre la publication des grands textes, le roman de la rose, Le roman d'Apollonius de Tyr, les oeuvres de Rutebeuf ou de Froissart, il a étudié Les voix de la conscience. Parole du poète et parole de Dieu dans la littérature médiévale, La prédication en langue romane avant 1300, Poésie et conversion au Moyen Age et écrit plusieurs ouvrages de synthèse sur la littérature médiévale, Littérature française du Moyen Age, Le Moyen Äge à la lettre. Abécédaire médiéval. Il avoue un écart de sa période fétiche avec un policier dans lequel il a repris un héros illustre, Arsène Lupin et le mystère d'Arsonval.