Thomas B Reverdy, pas encore quadragénaire, est agrégé de lettres modernes depuis près de 15 ans et enseigne la littérature dans un lycée de Seine Saint Denis, expérience sur laquelle il réfléchit dans le lycée de nos rêves en collaboration avec le responsable du programme Convention d'éducation prioritaire de Sciences-Po. Ses trois premiers romans, La montée des eaux, Le ciel pour mémoire et Les derniers feux , prix Valéry Larbaud 2008, forment une sorte de trilogie poétique assez autobiographique où se retrouve l'influence des écrivains qu'il aime et auxquels il a consacré ses travaux universitaires, Antonin Artaud et Henri Michaux. L'envers du monde, avec une intrigue policière située dans le New York d'après le 11 Septembre rompt complètement avec cette inspiration. Encore plus différent, Les évaporés. Ce livre, qui figure sur les sélections du Goncourt, du roman Fnac et du prix Décembre, a pour origine une résidence d'écrivain à Kyoto. Il aborde une réalité de la société japonaise, qui permet à des gens victimes d'accidents de la vie, de disparaître, s'évaporer sans donner de nouvelles à leurs proches.