Christine Mondon est angoumoisine. Elle a opté après le bac pour des études d'allemand, agrégation et thèse de doctorat sur l'écrivain suisse Hermann Hesse. Elle est actuellement maitre de conférence non loin de sa ville natale, à l'université Michel de Montaigne à Bordeaux. Elle a deux domaines d'élection, l'Autriche et un domaine privilégié de l'âme et de la culture germanique, la musique. On retrouve ces intérêts dans sa bibliographie. Deux portraits de Vienne et de Venise au delà du temps, Venise qui appartint à l'empire austro hongrois de 1797 à 1866, des biographies de Sissi, une femme d'avant garde de son fils Rodolphe de Habsbourg, prince héritier retrouvé mort à Mayerling avec sa maitresse, drame qui précipita la fin de l'empire, et de son cousin Louis II de Bavière le roi des lunes. Son amour de la musique se manifeste par trois livres, l'un sur Franz Liszt, sa vie son oeuvre, accompagné d'un CD, les deux autres consacrés à deux compositeurs dont on a célébré le bicentenaire de la naissance cette année, Richard Wagner, mort justement à Venise, L'empreinte Wagner et L'héritage Verdi où l'auteur non seulement évoque la vie mouvementée du compositeur et analyse ses oeuvres et son évolution esthétique mais le replace dans le combat pour la liberté et l'unité italienne, n'oublions pas que son nom, écrit sur les murs des villes de la péninsule, était l'acronyme d'un slogan garibaldien, Vittorio Emanuele Re D'Italia.