Christophe Ono-dit-Biot
nothumb-auteur.jpg

Christophe Ono-dit-Biot a dès ses années d'études su mener plusieurs activités de front. Internet, enseignement, publicité, journalisme, il nourrit son oeuvre littéraire, cinq romans à ce jour, de ces expériences et confirme sa place dans le paysage littéraire français.

Christophe Ono-dit-Biot n'écrit pas sous un pseudonyme. Son patronyme est typique de sa région d'origine, la Haute Normandie. Il a en effet passé son enfance et son adolescence au Havre avant d'intégrer les classes préparatoires littéraires du lycée Janson de Sailly à Paris. Il poursuit ensuite ses études en faculté et obtient l'agrégation de lettres modernes, qui lui ouvre un poste de professeur dans un lycée de la banlieue parisienne. Il s'est déjà lancé dans l'écriture en publiant sur Internet son Journal de l'Enervé, un blog avant la lettre, qui le fait remarquer de Frédéric Taddéï et dans la revue NRV fondée par Frédéric Beigbeder un texte puis le récit de son voyage à Cuba, qui servira de matrice à son premier roman. Celui-ci, Désagrégé, récompensé par le prix Edmée de la Rochefoucauld, paraît en 2000 et lui ouvre les portes du journalisme, à Elle pour lequel il part en reportage en Chine et au Liban. L'année suivante voit une accélération de sa carrière : il entre au Point dont il est actuellement directeur adjoint de la rédaction et responsable des pages culturelles et publie son deuxième roman, Interdit à toute femme et à toute femelle, dont le cadre est le Mont Athos, haut lieu de la religion orthodoxe grecque d'où sont bannies les femmes. Génération spontanée, satire d'une jeunesse trop pressée de se faire un nom et de l'auto-promotion, reçoit le prix de la Vocation et le prix Vol de nuit. Il a tiré l'inspiration pour le livre suivant, Birmane, d'un reportage en Birmanie pour Le Point. Plonger, publié en 2013, a figuré sur plusieurs sélections de prix et obtenu le Grand prix du roman de l'Académie Française.