La foi et le bonheur de lire la Bible se trouvent à chaque page de ce livre. « Nous avons oublié le vrai christianisme ». Michael Edwards, académicien, redonne ici brillamment de la saveur à ce bonheur de croire, évoque pêle-mêle la joie et la foi qui se diffusent et s'expriment par le biais de l'art et, bien sûr, la lecture de la Bible qui travaille à chaque fois notre identité chrétienne. Un livre merveilleux d'érudition et de poésie.
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Dans notre monde déchu, le christianisme est nécessairement intempestif. Il arrive à contretemps, étranger à nos croyances, à nos désirs. Aussi intempestif maintenant qu'à l'origine, lorsque son message était si dérangeant, à Jérusalem, à Athènes, à Rome, que Jésus et les premiers chrétiens en grand nombre furent tués.
Jésus laissait ses auditeurs « ébahis », « abasourdis ». Le drame pour nous, à qui le christianisme semble familier, c'est que nous ne nous étonnons plus, étant devenus sourds à l'altérité de la parole évangélique, à la troublante singularité de la foi chrétienne.
Car nous n'entendons plus la Bible. Il suffit de l'écouter attentivement pour voir la distance qui sépare notre christianisme confortable et souvent conceptuel du vrai christianisme, qui « met le monde entier sens dessus dessous ». Dieu est amour, mais aussi saint, terrible. Jésus bouscule toutes nos habitudes intellectuelles en affirmant : « Je suis la vérité ». Par la foi, nous ne croyons pas simplement en Dieu, nous croyons Dieu. Quoi de plus intempestif que l'inspiration de la Bible, folie pour les non-croyants, comme pour les chrétiens qui prétendent juger la Révélation. Et quoi de plus bizarre, de plus déconcertant, que certaines déclarations de saint Paul : « Vous êtes morts, et votre vie est désormais cachée avec le Christ en Dieu » ; « Ce n'est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi » ?
Le christianisme est une contre-culture ; il contredit toute l'orientation - ou mieux, l'occidentalisation - de notre pensée. Tout en éclairant en profondeur ce qui nous intéresse sur terre. Il est urgent de le retrouver, non pas comme un ensemble de doctrines, mais comme une Personne à connaître, une aventure au-delà des limites, grâce à la révélation biblique, continuellement surprenante, inconfortable, et suprêmement joyeuse.