Christian de Chergé et Christophe Lebreton : deux visages de Tibhirine et désormais deux grands noms. L'un, prieur de la communauté et théologien, l'autre, poète et mystique, tous deux engagés dans le dialogue avec l'islam et donnés jusqu'au bout dans leur foi. Deux parcours riches, qui tracent un chemin fort à la suite du Christ.
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Christophe Lebreton (1950-1996) fut moine au monastère de Tibhirine, dans l'Atlas algérien. Poète, il définissait sa communauté comme «une maison dans la Maison de l'islam, une petite chambre d'ami ouvrant sur l'Intérieur qui nous unit.»Dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, il fut enlevé avec six autres de ses frères par un groupe armé, puis exécuté le 21 mai, à l'âge de 45 ans. Dès son arrivée en 1988, il écrit qu'à vue humaine «il n'y a pas d'avenir» pour sa communauté. Il mesure courageusement le risque encouru par sa présence «jusqu'à l'extrême» et choisit délibérément de continuer avec ses frères la vie de travail, de prière et d'hospitalité qui est «résolument et simplement le Corps de la Présence (du Christ), là en relation d'amour, vulnérable, exposé.» Par solidarité avec ses voisins algériens condamnés à rester dans la tourmente, il approfondit le mystère de l'Incarnation pascale: «Une analyse par la croix a ceci d'unique qu'elle n'est pas un outil, une grille de lecture. Cette analyse nous vise, nous inclut, nous juge et nous sauve.» Sa mystique de l'amitié et de la rencontre est une quête infinie de l'Amour fraternel et sans frontière.