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Le père Jacques de Jésus (1900-1945) devint prêtre en 1925 avant de rejoindre les Carmes déchaux en 1932. Il anime des retraites et est remarqué pour sa profondeur, son union à Dieu, son humilité et son sens de la justice.
Il fonde et dirige le petit collège d'Avon, y déployant les multiples ressources pédagogiques de son âme d'éducateur. Il veut que ces enfants deviennent des hommes accomplis, des saints en germes. En ce contexte de seconde guerre mondiale, son coeur d'homme, de prêtre est blessé par les actes de barbarie du régime nazi. Arrêté, avec trois enfants juifs, le 15 janvier 1944, il prononce ces mots : « Au revoir, les enfants, continuez sans moi ! »
Fontainebleau, Compiègne, Sarrebruck, Mauthausen, Gusen, Linz... D'étape en étape, son coeur et son être s'enflamment de charité. Stimulant par son attitude, il réchauffe par sa parole. Pour tous, il témoigne en acte de la dignité de l'homme, de tout homme. Il s'éteint le 2 juin 1945 à Linz. Son procès en canonisation est à l'étude à Rome.