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Manifeste de la pudeur, La Princesse de Clèves (1678) conte l'amour d'une femme mariée pour celui que, pourtant, elle refuse de prendre pour amant. Écrit en un siècle où la noblesse, domptée par Louis XIV, abandonne l'épée pour l'apparat, le roman se déroule cent ans plus tôt, et exprime la même nostalgie que les romans de chevalerie. Mais l'héroïsme qu'il dépeint est celui d'une femme. Mariée à un homme qu'elle n'aime pas, la princesse de Clèves embrasse malgré tout le serment de fidélité qu'elle a prêté. L'héroïne ne laissera ni la mort ni l'amour aliéner la dignité engagée par le pacte qu'elle a signé.
Dans La Princesse de Montpensier (1662), Madame de Lafayette, qui poussa la prudence jusqu'à rester anonyme, constate l'impasse de la transgression adultérine.
Ses héroïnes sont des figures de subversion : des femmes qui déjouent les injonctions faites à leur sexe. Les armes littéraires de Madame de Lafayette, qui sont toujours les nôtres, font de ses romans des chefs-d'oeuvre d'analyse psychologique.