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Des démocrates athéniens à Montesquieu, d'Aristote à Rousseau, personne ne songeait à faire de l'élection l'instrument démocratique par excellence. Démocratie n'équivalait alors pas à gouvernement représentatif, et c'est le tirage au sort qui paraissait le mieux apte à respecter l'égalité stricte des candidats.
Que s'est-il donc passé au tournant du XVIIIe siècle, en Europe et aux États-Unis, pour que se renverse cette conception multiséculaire, et pour qu'advienne l'idée qu'une démocratie est, par essence, un gouvernement représentatif ?
Le changement tient-il à la réalité des choses ou au regard que nous portons sur elles ?
Ce livre, devenu un classique et augmenté d'une postface inédite de l'auteur, présente une théorie du gouvernement représentatif en s'attachant aussi bien à la tradition européenne qu'aux débats américains. Bernard Manin montre que le système représentatif n'a pas pour seule fonction de permettre au peuple de se gouverner lui-même. Le gouvernement représentatif mêle en fait des traits démocratiques et aristocratiques. L'élu n'est jamais le double ni le porte-parole de l'électeur, mais il gouverne en anticipant le jour où le public rendra son jugement.