Cette maladresse maternelle me fait t'aimer davantage : lettres à sa mère
Charles Baudelaire
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurCette maladresse maternelle me fait t'aimer davantage « Je n'ai que ma plume et ma mère », écrit Baudelaire à son tuteur le 5 mars 1852. Les rapports de Baudelaire à sa condition d'homme et de créateur sont intimement liés à ceux, étranges et passionnels, qu'il entretint toute sa vie avec sa mère. Cette relation étroite est également due à sa condition financière : accumulant les dettes, toujours en manque d'argent, il se plaint en permanence. D'ailleurs, il ne parle pour ainsi dire jamais de poésie ou d'art avec elle. Tout y est affaire de choses matérielles et de soucis intimes. Ce qui donne à ces lettres attachantes la vision d'un Baudelaire se débattant en permanence avec les problèmes du quotidien. Mais par-delà cette apparente trivialité, les formules assassines sur l'humanité et l'ennui qui toujours assaille le poète, se révèle aussi une relation terrible et ambigüe. On y découvre un génie littéraire implorer sa mère de le reconnaître et de l'aimer, alors qu'elle est persuadée qu'il gâche son existence. Cette obsession de gagner l'amour de cette femme adorée et haïe à la fois rend cette correspondance troublante particulièrement singulière. |
RésuméLa correspondance de Baudelaire à sa mère. Ces lettres donnent la vision d'un homme se débattant avec les problèmes du quotidien, notamment ses dettes, et révèlent la relation terrible et ambiguë qui les unit. N'ayant de cesse de gagner l'amour de cette femme adorée et haïe à la fois, le poète l'implore de le reconnaître alors qu'elle est persuadée qu'il gâche son existence. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
4 mars 2021
Collection(s)
Le Passeur poche
Rayon
Poésie par ordre alphabétique
Contributeur(s) Michel Schneider
(Préfacier) EAN
9782368908358
Nombre de pages
123
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
0.7
cm
Poids
74
g
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