Hiérarchie et institution
Pierre Delion
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurUne hiérarchie statutaire ne suffit pas à faire fonctionner une équipe soignante psychiatrique qui accueille toutes les pathologies mentales. Une autre, que l'auteur appelle la hiérarchie subjectale, est nécessaire pour prendre en considération les relations transférentielles, véritable principe actif des soins en psychiatrie. Elle permet de concevoir une organisation cohérente à l'intérieur de l'équipe et avec les autres instances qui participent de près ou de loin aux soins, notamment pour les pathologies les plus graves. La hiérarchie subjectale demande que les soignants s'intéressent à des concepts de la psychothérapie institutionnelle tels que l'ambiance, la sous-jacence, les rapports complémentaires, le collectif (Oury), la transversalité (Guattari), la fonction phorique, la constellation transférentielle... Cette façon de penser la hiérarchie suppose des rapports sociétaux basés sur une démocratie réelle et non proclamée, concrète et non fétichisée, qui permet des rapports authentiques entre les sujets. Les psychothérapies ont absolument besoin de la liberté de circulation des personnes et des idées pour prétendre soulager les souffrances psychiques de nos frères en humanité que sont les malades mentaux. |
RésuméRéflexions sur le rôle de la hiérarchie au sein d'une équipe soignante psychiatrique. En plus de l'indispensable mais insuffisante hiérarchie statutaire, l'auteur souligne l'importance de la hiérarchie subjectale, qui permet de prendre en considération les relations transférentielles et de concevoir une organisation cohérente des soins, notamment pour les pathologies les plus graves. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
25 avril 2024
Collection(s)
Le carnet psy
Rayon
Psychiatrie générale
Contributeur(s) Philippe Meirieu
(Préfacier) EAN
9782749280226
Nombre de pages
100
pages
Reliure
Broché
Dimensions
17.0
cm x
11.0
cm x
0.8
cm
Poids
84
g
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