Nouvelle-Calédonie 1945-1968 : la confiance trahie

Ce que dit l'éditeur

«Il est à peine besoin de rappeler l'attachement de la Nouvelle-Calédonie à la France», écrivait à son ministre, en 1963, le gouverneur Biros. «A Nouméa, et plus encore dans l'intérieur, on n'est pas attaché à la France, on est Français. Il n'est pas de tribu, si reculée soit-elle, où quelque vieillard ou quelque enfant ne sache, spontanément, trouver les mots les plus justes pour rendre hommage à notre patrie, la France».

A Koumac, en 1979, le jour de l'anniversaire de la prise de possession de la Nouvelle-Calédonie par la France, le drapeau français était foulé aux pieds par les manifestants.

En 1984, à Thio, il sera brûlé et le drapeau de Kanaky hissé au mât de la gendarmerie.

Entre 1963 et ces évènements, une vingtaine d'années se sont écoulées. Comment, en si peu de temps, un peuple a-t-il pu passer de la loyauté la plus exemplaire à l'insurrection et à la sécession?

Richement documenté, émaillé de nombreuses anecdotes, cet ouvrage se lit comme un roman.