La sagesse, l'esprit, les expériences de statique selon l'idiot. Idiota de sapientia, de mente, de staticis experimentis
Nicolas de Cusa
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurLes trois dialogues composés par le Cardinal Nicolas de Cues pendant l'été 1450 ne résument pas toute la pensée de cet auteur, mais ils éclairent d'un jour relativement nouveau sa réflexion sur le lien entre sagesse et savoir. Proche en cela des Anciens, Nicolas de Cues pense leur unité dans la lumière de l'Un - de la Déité, écrit-il parfois - réfléchie par la puissance de l'esprit humain. Cet esprit est compris comme imago dei, non pas image de Dieu, car tout ce qui est est image de Dieu, mais plutôt copie de Dieu, reprise de la toute-puissance divine dans les limites que lui impose, toutefois, le fait d'être finie. La vérité étant en elle-même inaccessible ici-bas - inattingible, écrit Nicolas de Cues - reste le développement de cette vérité ou de l'Un, c'est à dire ce monde que l'esprit a pour tâche de mesurer, de reprendre, de recréer. Savoir pour inventer un monde à venir, avec humilité et ouverture à l'Étranger : cela s'accorde précisément avec ce que certains historiens nomment l'Humanisme. |
RésuméUn homme simple et un érudit discutent ensemble des preuves de la perfection de l'être humain, de la sagesse éternelle et des moyens de s'en approcher. Sous la forme de dialogues, le philosophe, influencé par la théologie dite négative, écrit en 1450 cet appel à savoir plus et mieux, tout en ayant conscience que la science ne sera jamais que finie. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
13 avril 2012
Collection(s)
Hermann philosophie
Rayon
Philosophie, éthique
Contributeur(s) Françoise Coursaget
(Traducteur), Roger Bruyeron
(Editeur scientifique (ou intellectuel)) EAN
9782705682439
Nombre de pages
570
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
14.0
cm x
3.0
cm
Poids
645
g
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À propos de l'auteurNicolas de Cusa, philosophe et théologien allemand du XVè siècle, a vécu les graves déchirures et dissensions entre la papauté et l'épiscopat allemand, avec concile et contre concile. Réformateur, ses propositions seront combattues par la Curie romaine. Sa christologie a inspiré nombre de théologiens ultérieurs. |