La démocratie inachevée : histoire de la souveraineté du peuple en France
Pierre Rosanvallon
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurProgression de la mondialisation économique, accélération de la construction européenne, croissance du rôle du droit, montée en puissance des instances de régulation non élues, rôle plus actif du Conseil constitutionnel: de multiples évolutions convergent pour ébranler les objets et les modes d'expression acquis de la volonté générale. Ces questions présentes s'éclairent dès lors qu'on les resitue dans une histoire longue et élargie du problème de la souveraineté du peuple. Si celle-ci apparaît depuis plus de deux siècles comme le seul principe organisateur de tout ordre politique moderne, l'impératif que traduit cette évidence fondatrice a toujours été aussi ardent qu'imprécis. Bien qu'il demeure inachevé, le projet d'une souveraineté plus active du peuple, en des termes qui renforcent la liberté au lieu de la menacer, reste toujours pertinent. D'après «Le Petit Sou», affiche de Théophile-Alexandre Steinlen, Bibliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC) et Musée d'histoire contemporaine. |
RésuméAlors que se multiplient les considérations inquiètes sur la démocratie, l'auteur voudrait indiquer la voie d'une lucidité positive. A distance des démissions ou des simplifications contemporaines, il entend montrer que le projet d'une souveraineté plus active du peuple reste pertinent et qu'il peut dorénavant être compris en des termes qui renforcent la liberté au lieu de la menacer. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Pierre Rosanvallon
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
6 novembre 2003
Collection(s)
Folio
Rayon
Éthique et politique
EAN
9782070301621
Nombre de pages
591
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
2.5
cm
Poids
304
g
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À propos de l'auteurPierre Rosenvallon, professeur au Collège de France, a commencé sa carrière professionnelle par un engagement politique et syndical au sein de ce que l'on appelait alors la nouvelle gauche. Puis il rejoint l'université Paris Dauphine. Son travail d'historien porte sur le modèle politique français et l'idée de démocratie. |