On est fait pour s'entendre

Ce que dit l'éditeur

Antoine semble n’écouter rien ni personne : ses élèves (qui lui réclament plus d’attention), ses collègues (qui n’apprécient pas son manque de concentration), ses amours (qui lui reprochent son manque d’empathie)… Et pour cause, pourrait-on dire, car Antoine perd l’audition, de plus en plus. Rendez-vous chez les spécialistes, acceptation difficile de ce handicap, essai de prothèses...

... Et nouvelle voisine. Elle s’appelle Claire. Elle est venue s’installer chez sa sœur après la mort de son mari. Elle a besoin de tranquillité et de calme... et pas d’un voisin aussi bruyant : pour entendre sa télévision ou son réveil le matin, Antoine met le son à fond. Mais, et s’ils étaient pour... s’entendre ?

L’effet est détonnant et le rire trouve souvent sa place dans cette histoire bien menée qui mérite largement qu’on lui prête un œil — et bien sûr une oreille. (20 minutes)
Le film de Pascal Elbé parvient par une bande-son soignée à entrer de plain-pied dans le ressenti d’Antoine, entre éprouvantes distorsions que lui impose sa prothèse et paroles de son entourage à jamais envolées. (La Croix)
Une comédie romantique tendre, originale et hilarante. (Le Parisien)
Pascal Elbé tricote un scénario qui obéit à la loi du genre (on se chamaille longtemps avant d’être au diapason), mais avec une écriture des plus tendres et un remarquable sens du comique de situation (acoustique), comme lors d’un premier dîner où surdité et gaffes vont de concert. (Télérama)
Puisant l'inspiration de ce troisième film dans sa vie privée, l'acteur-réalisateur de 54 ans (qui a lui-même souffert de gros problèmes d'audition) orchestre une comédie réussie en forme de coming out auditif, pleine de justesse, de pudeur et d'autodérision sur un sujet délicat. (Le Figaro)