Histoire du blasphème en Occident : XVIe-XIXe siècle
Alain Cabantous
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurHistoire du blasphème en Occident C'est en rencontrant la répression du blasphème dans les codes disciplinaires maritimes qu'Alain Cabantous a entrepris une enquête systématique sur la parole impie, entre les Réformes et le premier XIXe siècle. Par fidélité au second commandement, « Tu ne prononceras pas en vain le nom de Dieu », une véritable police de la langue veille à la stabilité d'un monde dans lequel sacré et profane sont profondément liés. Révélateurs de la non- ou mal-croyance, de la violence, des codes d'une corporation, le blasphème constitue un fait social qui mobilise la parole et ses usages, les pouvoirs ecclésiastique, politique et judiciaire, les structures et les représentations des sociétés de l'Europe moderne. Ainsi l'histoire du « péché de langue » rejoint celle des multiples procédures mises en oeuvre pour christianiser l'Occident et adoucir les moeurs. S'il semble s'effacer au XIXe siècle, il n'y a là qu'apparence : la parole blasphématoire témoigne de ce qui, pour chaque époque, demeure sacré. |
RésuméUne enquête systématique sur la parole impie, entre les réformes du XVIe et le début du XIXe siècle. L'essence du blasphème et la façon dont les théologiens le définissent, sa nature langagière, sa fonction sociale (protestation, signe de reconnaissance...), sa répression par les clercs et la monarchie, sa progressive neutralisation sociale. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
6 mai 2015
Collection(s)
Bibliothèque de l'évolution de l'humanité
Rayon
Mentalités et autres thèmes
EAN
9782226253859
Nombre de pages
340
pages
Reliure
Broché
Dimensions
20.0
cm x
13.0
cm x
1.2
cm
Poids
266
g
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À propos de l'auteurAlain Cabantous, historien moderniste, professeur émérite à la Sorbonne et chercheur au CNRS, étudie principalement l'histoire sociale et religieuse anglaise de sa période. Il en a cependant reculé les frontières temporelles pour travailler sur les populations maritimes, mais aussi la nuit, à laquelle il a consacré un livre remarqué. |