
Les carnets de la maison morte
Fédor Dostoievski
Versailles, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurImaginez une grande cour, longue d'environ deux cents pas et large de cent cinquante, entièrement entourée, comme par un hexagone irrégulier, d'une haute enceinte, c'est-à-dire d'une palissade faite de pieux élevés, dressés et plantés profondément dans la terre, étroitement serrés les uns contre les autres, renforcés par des planches perpendiculaires et taillés en pointe : voilà l'enceinte extérieure de la prison. Dans l'un des côtés de l'enceinte, on avait construit un solide portail, toujours fermé, toujours, de nuit comme de jour, surveillé par des sentinelles ; on l'ouvrait sur ordre, pour la sortie au travail. Derrière ce portail, il y avait le monde libre, lumineux, des gens vivaient, comme tout un chacun. Mais, de notre côté du portail, ce monde-là, on se le représentait comme une espèce de conte de fées. Chez nous, il y avait un monde absolument à part, qui ne ressemblait plus à rien, il y avait des lois à part, des costumes, des mœurs et des coutumes, et une Maison morte en vie, une vie - comme nulle part ailleurs, et des gens à part. C'est cet endroit à part que j'entreprends de décrire. (Extrait) |
RésuméUn roman réaliste et tourmenté dans lequel l'écrivain raconte son expérience du bagne sibérien. ©Electre 2025 |
Caractéristiques Auteur(s) Éditeur(s) Date de parution
8 septembre 1999
Collection(s)
Babel
Rayon
Babel, Rivage
Contributeur(s) André Markowicz
(Traducteur) EAN
9782742720712
Nombre de pages
543
pages
Reliure
Broché
Dimensions
18.0
cm x
11.0
cm x
3.9
cm
Poids
396
g
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