
Le mythe de la violence religieuse
William T. Cavanaugh
Ce que dit l'éditeurC'est une idée dominante : la religion promeut la violence car elle est absolutiste, source de divisions et irrationnelle. Mais peut-on séparer la violence "religieuse" de la violence "séculière" ? C'est la question que pose William Cavanaugh dans cet essai magistral publié simultanément aux Presses de l'Université d'Oxford et en France. Au coeur du problème, l'invention d'un concept universel de "religion" accompagnant l'émergence de l'État moderne et la marginalisation de l'Église. L'examen historique des «Guerres de religion» révèle qu'on ne peut isoler le facteur religieux de la résistance des élites locales face aux menées centralisatrices des souverains. L'État-nation s'est approprié le sacré, devenant lui-même l'objet d'une nouvelle "religion" exigeant une loyauté exclusive conduisant à la guerre. En Occident, le mythe de la violence religieuse est une arme pour limiter le rôle public des chrétiens. En politique étrangère, il légitime la «guerre libérale de libération» contre les sociétés non-séculières. Cavanaugh déconstruit brillamment un mythe fondateur de la modernité et ouvre de nouvelles voies à la réflexion sur l'origine de la violence. |
RésuméCet essai lie analyse sociologique et théologie politique pour déconstruire l'idée qui consiste à faire de la religion la source de la violence sacrée. L'auteur, théologien catholique et laïc, développe l'idée que l'Etat moderne a récupéré à son seul profit la sacralité et exige de ses citoyens une loyauté qui conduit à la guerre. ©Electre 2022 |
Caractéristiques Auteur(s) William T. Cavanaugh
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
octobre 2009
Rayon
Théologie classée par théologiens
EAN
9782915988291
Nombre de pages
382
pages
Reliure
Broché
Dimensions
22.0
cm x
14.0
cm x
2.0
cm
Poids
470
g
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