La prophétie de Paul VI : l'encyclique Humanae vitae (1968)
Michel Schooyans
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurNous sommes en 1968. Beaucoup s'attendaient à ce que le Pape suive l'avis de la majorité des experts et pensaient qu'il allait admettre la contraception artificielle pour les couples mariés. Pourtant, au terme d'inlassables consultations, et résistant à des pressions insistantes, Paul VI réaffirme qu'on ne peut légitimement dissocier les deux fins de l'union conjugale : la fécondité et la tendresse. Tout un courant déclare aussitôt l'encyclique inacceptable ; le dissentiment s'étale même chez certains pasteurs ; le Pape est médiatiquement lynché. Quarante ans après sa publication, l'encyclique Humanae vitae provoque toujours des réactions passionnées. Le recul dont nous disposons nous invite pourtant à une relecture de ce texte d'une grande actualité. Nous savons aujourd'hui que l'information des experts de l'époque était souvent lacunaire. Nous percevons mieux que, derrière la question de la contraception, se cachent d'autres enjeux majeurs : équilibre démographique (retraites...), problèmes bioéthiques (avortement, euthanasie...), santé (cancer...), avenir de la liberté politique (manipulations, eugénisme d'État...) qui conditionnent d'une manière décisive l'avenir de nos sociétés. Avec Humanae vitae, Paul VI engage presque seul une bataille : celle de la dignité de l'homme. Malheureusement, la plupart de ceux qui ont dénigré Humanae vitae n'ont pas remarqué que c'est d'abord la raison qui justifie la position de Paul VI. L'encyclique devance les conclusions, évidentes aujourd'hui, de nombreuses disciplines scientifiques : médecine, biologie, psychologie, économie, histoire, droit..., disciplines dans lesquelles, soit dit en passant, il n'y a pas une once de vérité révélée. L'Église prend acte des résultats provenant du travail de l'intelligence. C'est pourquoi Humanae vitae ne peut être comprise que si est revalorisé le rôle de la raison dans la quête du sens ultime de la vie et de l'amour. |
RésuméRelecture de l'encyclique Humanae vitae, dans laquelle, en 1968, Paul VI rejetait la contraception artificielle pour les couples mariés, à la lumière des enjeux de la société d'aujourd'hui : équilibre démographique, problèmes bioéthiques, santé, avenir de la liberté politique, etc. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Auteur(s) Michel Schooyans
(Auteur) Éditeur(s) Date de parution
18 septembre 2008
Rayon
Autres papes : écrits
EAN
9782755403145
Nombre de pages
110
pages
Reliure
Broché
Dimensions
21.0
cm x
15.0
cm x
1.0
cm
Poids
137
g
|
À propos de l'auteurMichel Schooyans, prêtre du diocèse de Bruxelles, professeur émérite de l'université de Louvain, a passé une dizaine d'années au Brésil. Cette expérience l'a fait s'orienter vers la recherche sur les questions de philosophie politique, de justice sociale et de morale familiale. |