Les avis de cette rubrique sont la propriété de La Procure. Les auteurs s'engagent donc à renoncer à tous leurs droits de propriété.
L'internaute a le droit de publier un avis par livre, mais certains livres ne sont pas ouverts aux avis.
Les données obligatoires sont nécessaires pour que vous puissiez faire paraître votre commentaire. Merci de nous les fournir pour que nous soyons en mesure de traiter votre demande.
Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, de modification et de suppression des données qui vous concernent. Pour l'exercer, il vous suffit de cliquer sur « Modifier mon commentaire » lorsque vous êtes identifié.
La rédaction des critiques sur laprocure.com est soumise à une charte :
Nous nous réservons le droit de ne pas publier les commentaires ne respectant pas la charte de rédaction.
Ce module vise uniquement à collecter des commentaires sur le contenu d'une oeuvre. Le commentaire doit se limiter à des argumentations, des remarques ou des impressions qui portent sur le livre concerné ou son auteur. Il ne doit en aucun cas mentionner des informations sur votre vie privée ou celle d'autres personnes. Les termes pouvant être interprétés comme une injure ou une diffamation à l'encontre de l'auteur ou de toute autre personne physique ou morale sont strictement interdits sur laprocure.com.
Un internaute qui n'a pas été publié n'a plus la possibilité de republier un avis pour la notice concernée.
Aujourd'hui, c'est vers les places publiques que nous nous tournons pour « réinventer la société », car nous y voyons le meilleur lieu d'opération pour l'innovation politique et l'expérience démocratique. Mais à quelles places publiques pense-t-on précisément ? Admettons qu'elles jouent un rôle, mais est-ce forcément celui d'assurer les libertés et de « recréer du lien social » ? Et inversement, se rassembler sur la place, est-ce par là même faire acte de « démocratie » ? En réalité, conçues par des rois, des empereurs, des chefs fascistes qui nous les ont léguées, bien des places se révèlent des dispositifs de contrôle brutal et de surveillance minutieuse, Jules César, Louis XIV, Napoléon III, Ismaïl Pacha, Hitler ou Mao Zedong ont voulu des places à leur image. Mais qu'en est-il des démocrates convaincus ? Se sont-ils eux aussi demandé quelles places conviendraient à leurs idéaux et à la promotion des modes de vie démocratiques qui leur tiennent à coeur ? La réponse est non. En adoptant le point de vue de l'usager-architecte que chacun de nous pourrait être, cet essai a pour but de contribuer à répondre à ces gestions : quelles places en démocratie ? Comment les concevoir afin qu'elles soient appropriées non aux masses, aux foules ou aux troupes, mais à de véritables publics ?
Rechercher des places spécifiquement démocratiques conduit à élargir les pratiques de la citoyenneté à la conception commune d'espaces concrets.