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Ce volume achève l'édition bilingue complète des Questions
disputées de Richard de Mediavilla. Le franciscain quitte ici le
domaine des anges pour celui de l'homme. L'essentiel du texte
traite de la composition de l'esprit humain en plusieurs formes
substantielles. Vers 1295, l'auteur reprend dans sa question 39,
son traité antérieur sur la pluralité des formes de l'âme, mais avec
des modifications passionnantes : ce schéma original, mal compris,
reçoit un fondement théorique nouveau et est flanqué de questions
préparatoires ou adjacentes. Cette thèse antithomiste reçoit pour la
première fois sa justification élaborée, qui permet de placer l'isolement
transcendant de l'âme dans une histoire, marquée d'interactions.
C'est sans doute le sommet de l'anthropologie franciscaine.
Ensuite en deux questions, l'auteur se livre à une critique radicale
de la notion de species, cette externalisation de la connaissance,
dont la présence réelle mais invisible, passe de l'objet vers celui
qui connait. Enfin, la dernière question pose le problème moral de
l'usage judiciaire et politique de la confession individuelle.
Tout se passe comme si Mediavilla, sentant sa fin venir, n'entendait
pas conclure, mais réaffirmer et soutenir plus solidement et
systématiquement l'essentiel de son message.
38. La forme par laquelle l'homme est situé dans son espèce
particulière est-elle extraite de la potentialité de la matière par la nature ?
39. Existe-t-il dans l'homme une autre forme que l'âme intellective ?
40. Les parties de l'homme sont-elles plusieurs choses à se trouver
en acte ?
41. Une forme substantielle connaît-elle des degrés en plus et en moins ?
42. L'homme intellige-t-il une substance par la structure formelle
propre de cette substance ?
43. L'homme peut-il intelliger les singuliers ?
44. Un acte qui procède de la volonté de l'homme est-il un acte
du libre arbitre ?
45. La personne, avec qui le pénitent confesse qu'il a péché, bénéficie-t-elle
du sceau de la confession ?