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On connaît Darwin comme fondateur de la théorie de l'évolution. Ce que l'on sait moins, c'est que la grande passion de sa vie a été l'étude des orchidées dont il possédait une extraordinaire collection. Il s'est particulièrement intéressé à leur fécondation par des insectes. Sans les guêpes, y aurait-il encore des orchidées ? Ces dernières ont développé des « stratagèmes » pour attirer les guêpes mâles et les séduire. Les guêpes ne se contentent pas de transporter du pollen, elles font littéralement « jouir » les orchidées.
Ces travaux viennent compléter la théorie de l'évolution par une théorie de l'« involution ». Les branches de l'arbre de l'évolution viennent se croiser, se mêler. L'orchidée ne peut pas perdurer sans ses liens avec une autre espèce. Loin d'être un cas singulier, ce pourrait être la règle : les arbres et les champignons, les humains et les milliards de bactéries qui les peuplent... Cette nouvelle biologie, initiée par Lynn Margulis, s'oppose au « néodarwinisme », ou théorie du « gène égoïste », pour qui la « concurrence », et non la collaboration ou le lien, est le mécanisme de base. On sait comment cette théorie a essaimé, en particulier dans les sciences économiques, mais aussi en sociologie.
La biologie de l'involution multiplie les découvertes. Les auteures poursuivent en présentant les travaux les plus récents sur le langage chimique des plantes, par exemple sur les plants de tabac... Une nouvelle biologie indispensable à l'heure du nouveau régime climatique qui exige que nous connaissions ce à quoi et par quoi nous sommes attachés.