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La mort de Jésus est abusivement interprétée comme un sacrifice destiné à racheter les péchés de l'humanité. Cette conception omniprésente tire son origine du Moyen Age. Le Nouveau Testament et des théologiens tel Jean Calvin disent autre chose. La mort de Jésus est perçue comme la révélation d'un Dieu paradoxal dont la mise à mort casse les logiques classiques des divinités toutes-puissantes. La crucifixion instaure un nouveau type de relation à Dieu qui désamorce la confusion entre foi, religion et politique. Elle construit un espace où pourront se développer à terme la laïcité et la sécularisation. Systématiquement détournée par la tradition chrétienne attachée aux formes ancestrales de la religion, cette « révolution » inscrite au coeur même des évangiles et des lettres de Paul est rappelée avec force ici par François Vouga. En déconstruisant la lecture sacrificielle de saint Anselme au Moyen Âge, qui soumettait la crucifixion à la restauration d'un Dieu exigeant obéissance, le célèbre exégète restaure la figure d'un Dieu offrant une relation personnelle au lieu de réclamer cultes et vénérations.