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Enfant de l'Assistance publique, Vincent est élevé par les Bourdelle, un couple d'agriculteurs droit et aimant qui lui lègue l'amour de la terre et son penchant pour l'horticulture. Quand la France entière se trouve occupée à la fin de la guerre, Vincent n'a d'autre choix que d'abandonner femme et enfant pour s'engager dans la Résistance. Sous le nom de « Valentin », le maquis sera une expérience qui marquera à jamais son existence. Il va y rencontrer « Clarisse », pour laquelle des sentiments encore jamais éprouvés vont naître, et découvrir un coffret contenant une grosse somme d'argent et une boucle d'oreille en forme d'étoile de David. À la Libération, Vincent rentrera chez lui pour se consacrer à la culture des roses, et, dans un coin de sa tête, à la recherche de ces deux femmes mystérieuses : la belle résistante et la Juive pourchassée...
En ces temps troublés où l'individualité n'était pas de mise, il n'avait aucun autre moyen de la rechercher qu'en interrogeant ceux qu'il rencontrait.
Dans les villages, les cloches des églises s'alliaient à la liesse collective. Les Allemands, vaincus, avaient fui. Les hommes de l'ombre pouvaient dorénavant rentrer chez eux. Vincent retrouvait son identité. « Valentin » appartenait désormais au monde des souvenirs. Il avait décidé de se diriger vers la ferme où pour la dernière fois on avait vu Clarisse. Sinon il pousserait jusqu'au couvent de la Sainte-Baume. L'endroit ne se trouvait pas sur sa route pour regagner Cuers, mais le détour n'était pas bien grand. Il ne se retarderait guère. Elle ne pouvait pas disparaître si brutalement. Ignorer ce qu'il était advenu d'elle lui était comme une amputation.