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Parmi les sept sacrements, qui sont les sept canaux de la grâce rédemptrice pour notre monde, le plus « oublié » - ou « mal-aimé » - est incontestablement le sacrement de Pénitence et de Réconciliation. Il convenait en cette Année Sainte de la Miséricorde, de proposer de manière renouvelée, ce sacrement de la paternité-maternité divine, présenté par les Pères comme un « nouveau baptême ».
De manière très pédagogique, le P. Joseph-Marie Verlinde commence par étudier les raisons de l'abandon de ce sacrement. Ses analyses de la confusion entre faute et péché d'une part, culpabilité et contrition de l'autre, sont particulièrement éclairantes. Elles nous conduisent à formuler les caractéristiques essentielles du péché à la lumière du pardon de Dieu, tant il est vrai que seule la Miséricorde divine peut nous révéler le péché, et elle le fait alors même qu'elle l'engloutit.