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On nous parle d'une pratique particulière à la marine anglaise. Tous les cordages de la marine royale, du plus gros au plus mince, sont tressés de telle sorte qu'un fil rouge va d'un bout à l'autre et qu'on ne peut le détacher sans tout défaire ; ce qui permet de reconnaître, même aux moindres fragments, qu'ils appartiennent à la couronne.
Alors que la pratique psychiatrique tend aujourd'hui à effacer les « belles différences » entre les organisations psychopathologiques pour les confondre dans des troubles regroupés en « spectres » autistiques ou schizophréniques, Vassilis Kapsambelis souligne à quel point le drame des patients schizophrènes est particulier. « Pourquoi cette spécificité ? Parce que le schizophrène passera des années, parfois des décennies, et parfois toute sa vie, dans une situation à la fois d'acceptation et de non-acceptation de l'objet. » Ce combat impose au thérapeute l'épreuve du temps et de la continuité. Une relation thérapeutique doit s'instaurer, au long cours, dans un registre à la fois psychiatrique et psychanalytique. C'est, entre autres, le mérite de ce livre que de montrer que les médicaments, l'accompagnement social ou les techniques d'entraînement cognitif ne suffisent pas. Si elle ne met pas au premier plan la dimension relationnelle, la psychiatrie disparaît. Il ne s'agit pas d'allonger les sujets schizophrènes sur le divan mais d'organiser les soins et la relation thérapeutique en fonction de la compréhension psychanalytique que l'on peut en avoir. Aventure au long cours qui permettra au schizophrène en mal d'objet de se constituer en sujet.