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« C'était une époque croyante. Les chefs politiques croyaient en la révolution mondiale, les poètes en leur jeune poésie, les peintres en leurs pinceaux en révolte, les metteurs en scène en leurs spectacles, leurs rampes aux feux éteints et aux projecteurs allumés sous les cintres. C'était une époque où l'on mettait toute sa foi à ne pas croire en Dieu - une foi insolente en son propre athéisme. »
Comme à Paris et à New York, les Années folles ont enflammé Moscou. Portés par la fièvre révolutionnaire, les artistes regorgeaient de créativité. Ce sont ces années-là, et celles qui suivront, que retrace Anatoli Mariengof dans ce livre d'amour et d'amitié.
Parmi les pages les plus passionnantes, on trouve la description de l'explosion intellectuelle et artistique de son temps, ainsi que des portraits de Meyerhold, Maïakovski, Isadora Duncan ou Essenine, son frère d'écriture. Cependant, au-delà de l'importance historique de ces Mémoires, ce qui en fait une oeuvre d'art à part entière, et nous rend proches de leur auteur, c'est l'évocation souvent drôle, toujours bouleversante, de ses amis, de son épouse actrice, de son
fils qui s'est donné la mort à dix-sept ans.