Sociétés & représentations, n° 47. Le goût de la reconstitution
Versailles, Pontoise, Lyon 2ᵉ, Lyon 6ᵉ...
Ce que dit l'éditeurAlors que la reconstitution est, pour les préhistoriens, les antiquisants et certains médiévistes, admise comme un outil de recherche, les historiens des périodes plus contemporaines s'en saisissent moins, arguant que les pratiques de reconstitution sont l'apanage des amateurs, avec en fer de lance le mouvement de la Living History. Le travail de ces derniers relèverait ainsi plus de l'art et de la création que de la recherche scientifique. Ce dossier a pour objectif la levée d'un certain nombre de malentendus. À partir d'études de cas (celles d'une fête rituel, de l'histoire d'un musée ou encore des performances d'un artiste contemporain), les contributeurs montrent non seulement la valeur heuristique de ces pratiques, mais aussi la nécessité de les étudier comme objet d'histoire. Chacun interroge la manière dont des pratiques savantes, et populaires, de « ré-activation » à la fois d'événements particuliers (révolution, catastrophe) et d'instants ordinaires, participent de notre regard sur le passé. En somme, interroger la reconstitution, c'est poursuivre d'une autre manière l'immense chantier d'une histoire des représentations dont l'historien ne serait plus absent. |
RésuméDossier consacré aux différentes pratiques par lesquelles les historiens, les artistes, les amateurs et les collectivités reconstituent le passé. Plusieurs modes d'activation du passé sont présentés tels que les théâtres, les défilés de rue ou encore les musées. ©Electre 2024 |
Caractéristiques Éditeur(s) Date de parution
30 mai 2019
Rayon
Historiographie méthodologie
Contributeur(s) Philippe Artières
(Directeur de publication) EAN
9791035103125
Nombre de pages
280
pages
Reliure
Broché
Dimensions
24.0
cm x
17.0
cm x
2.0
cm
Poids
564
g
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