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Au soir de ma vie, je suis comme le moine enlumineur du poème de Rilke. Me sentant solidaire de la longue marche des hommes, je m'interroge : « ...Je ne sais pas encore si je suis un faucon, un ouragan ou un cantique immense. »
Je n'écris pas une histoire édifiante ; j'ai vu trop de sang versé sur nos routes humaines. Mon récit en porte la trace. C'est un cri de détresse et de révolte que je lance. Je suis un volcan qui crache ses entrailles de feu.
J'étais condamné à écrire à la diable des souvenirs d'enfer. Mais voici que la rencontre du pauvre d'Assise a fait luire sur ma route une clarté divine. Et mon « amertume amère » s'est changée, par-delà l'horreur, en un chant d'une grande douceur.
Vous qui avez l'oreille fine, écoutez ! C'est l'humble chant de la terre, quand, dans le silence de l'aube, après une nuit de tourmente, elle sent passer sur elle un souffle de tendresse.