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Ajouté en 1887 aux quatre livres déjà publiés en 1882, le cinquième livre du Gai Savoir s'intitule Nous qui sommes sans crainte. De quelle peur Nietzsche s'est-il donc libéré ?
Notamment de celle qui terrassa l'Insensé du paragraphe cent vingt-cinq, à l'annonce de la mort de Dieu et à l'impératif d'en prendre la mesure. Si la chute de l'Idole signifie la victoire de l'athéisme, alors un nouveau danger non moins redoutable se profile, celui du nihilisme. De telle sorte que la fin du culte de ce qui demeure se solderait par l'imperium de l'Instant.
Voilà pourquoi Nietzsche fait valoir les conséquences délétères de la politique contemporaine pour la culture, à l'heure où l'art ne prend plus racine dans le temps long des cristallisations symboliques, mais s'éparpille sous la pression d'une époque histrionique qui ne sait plus à quel saint se vouer.
Face à la déshérence nihiliste où le dernier des hommes occupe désormais la place du Dieu mort, le héros nietzschéen affirme le surhumain et l'éternel retour ; surhumain est celui qui, délivré de la peur de soi-même et des autres, de la mort et du regard divin, s'élance vers les contrées hyperboréennes.