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Tout à la fois un hommage à Baudelaire, un dialogue avec lui et une lecture de son oeuvre, ce rassemblement chronologique de quinze essais d'Yves Bonnefoy sur Baudelaire s'échelonne sur plus de cinquante années, au cours desquelles Baudelaire n'a cessé de l'accompagner.
À Baudelaire il doit, écrit-il, « d'avoir pu garder foi en la poésie ». Car « aucun, sauf Rimbaud », ne montre aussi fortement que l'espérance « peut survivre aux pires embûches de la conscience de soi. Aucun pour descendre avec tant de modestie exigeante des hauteurs intimidantes de l'intuition poétique, où pourtant il ne cesse de revenir, vers la condition ordinaire », « aucun », enfin, « pour encourager plus efficacement ceux qui croient en la poésie à ne pas décider trop tôt qu'ils sont indignes de son attente ».
Ainsi, « les grands poètes sont ceux qui nous aident » « à nous diriger vers nous-mêmes ». Et « c'est même cette recherche de soi qu'ils attendent de nous, avec l'offre que nous partagions leurs soucis, leurs espoirs, leurs illusions, et le désir de nous guider, tant soit peu, vers là où nous découvrirons qu'il nous faut aller. Le voeu de la poésie, c'est de rénover l'être au monde, ce qui demande d'entrée de jeu l'alliance du poète et de ceux qui les lisent sérieusement ».