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«J'avais, dans ma vie, revêtu divers oripeaux. Aucun ne devait être plus contraire à mon identité que l'accusation capitale dont on commençait à m'affubler.» Ces mots écrits du fond de sa cellule sont ceux de Pierre Goldman.
Fils de résistants juifs, réfractaire à la France de Vichy et de l'OAS, indifférent à la liesse éphémère de mai 68, Pierre Goldman avait rejoint la guérilla vénézuélienne alors qu'il en pressentait déjà le déclin. De retour à Paris, il connut «le chemin qui (le) conduirait à l'enfermement réclusionnaire».
Jugé capable d'avoir commis, en décembre 1969, un sanglant hold-up boulevard Richard-Lenoir, à Paris, il en a été déclaré coupable par un jury d'assises et condamné à la réclusion à vie. Son procès, en décembre 1974, fit grand bruit.
Rejugé lors d'un deuxième procès, en 1976, il est acquitté.
La musique afro-cubaine, l'écriture, l'écoute du monde et de ses désordres furent ses passions constantes jusqu'à son assassinat, survenu en 1979.
Autobiographie lucide face aux pièges de la Justice, texte littéraire fulgurant, ces Souvenirs obscurs constituent, à plus d'un titre, un récit essentiel.