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Le Père Cyrille Argenti fut prêtre orthodoxe à Marseille. Son
engagement pour le dialogue oecuménique s'exprime ici dans
une méditation magnifique. Il ouvre des perspectives d'unité
chrétienne concrètes. Il expose les fondements de la vie ecclésiale,
non comme une conformation à des rites, mais comme la
participation réelle à la vie du Christ ici et maintenant.
La foi du Père Cyrille s'est enracinée dans des expériences
singulières, notamment son évasion pendant la guerre, après
son arrestation par la Gestapo. Il a choisi de suivre une vocation
peu répandue dans l'Église orthodoxe : celle du monachisme
au coeur de la ville. C'est à Marseille qu'il a exercé son ministère
auprès de tous : les personnes âgées pour lesquelles il a
ouvert une maison de retraite avec l'argent de son héritage,
les jeunes qu'il a rassemblés dans des camps catéchétiques,
les sans-abri, parcourant la ville sur son Solex pour aller à leur
rencontre. Soucieux de prier dans la langue du lieu, il a ouvert
la première paroisse francophone orthodoxe de Marseille. Très
engagé dans le dialogue oecuménique, il fut l'un des fondateurs
de Radio-Dialogue, de l'association interreligieuse Marseille-Espérance.
Il a été aussi vice-président de l'ACAT.