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Partant d'une expérience esthétique particulière, à savoir l'étrange sensation, face à certains portraits peints, d'être regardé sans l'être (un oeil adressé au spectateur, l'autre pas), l'auteure propose ici d'envisager le motif de la divergence oculaire comme un objet théorique en soi, susceptible de constituer une contre-histoire des oeuvres d'art depuis l'instauration du portrait autonome au XVe siècle en Europe. Au-delà de la singularité de ces tableaux minutieusement étudiés, qui échappent en effet aux conventions traditionnelles des regards adressés ou absorbés des figures peintes, il s'agit d'établir en quoi le strabisme du portrait est en réalité celui de la représentation tout entière, faisant vaciller au moment même de l'établissement du système perspectif son unité supposée, au profit d'une modernité qui trouvera son accomplissement quelques siècles plus tard.