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Peut-on trouver une forme de sérénité dans un monde qui
souffre et où tant d'êtres humains sont sacrifiés ? Comment
vivre pieds et poings liés à la dictature de la rentabilité, qui
tient pour rien ce qui ne se comptabilise pas, ce qui ne se gère pas ?
Nous avons certes le choix.
Nous pouvons nous lancer à corps perdu dans la bataille, et faire alors
de la sérénité un à-côté de la vie, un loisir. Jouir de l'instant présent
et accumuler les profits, être zen pour être plus efficace...
Ou alors nous pouvons ouvrir les portes et les fenêtres de la maison
et de notre propre esprit. Être prêt à assumer que le monde est tendre,
c'est-à-dire fragile et donc nécessairement poignant. Si nous acceptons
la vulnérabilité de notre être et la tendresse du monde, c'est que
nous avons quitté la prison du «moi, moi-même et encore moi» -
la recherche du confort et de la sécurité à tout prix que Franz Kafka
décrit comme l'enfermement dans un terrier.
La vulnérabilité n'est pas aussi effrayante que nous le croyons ; elle est
même le socle de toute éthique possible.