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Par une froide journée de neige, Célestine est retrouvée morte, étranglée. Elle était enceinte. C'est l'effervescence dans le petit village lozérien : le coupable ne peut être que quelqu'un d'ici. Pour éviter que les gendarmes viennent mettre leur nez dans les affaires plus ou moins nettes des habitants, les hommes décident, sur l'avis d'Auguste, le maire, de ne pas dévoiler le crime. Après tout, Célestine n'avait pas de famille et n'était qu'une courtisane... La vie reprend son cours, Auguste se montre de plus en plus entreprenant auprès de Victoire, la servante, la bâtarde méprisée par sa grand-mère, la Fardette. Celle-ci, mi-sorcière, mi-guérisseuse, se joue de tous dans son intérêt, attisant les haines et les rancoeurs. Surgit alors Prosper, gosse de l'Assistance, désireux de prendre sa revanche sur une vie qui l'a jusque-là bien malmené. Il deviendra l'instrument du destin...
« Qu'on m'entende ! Je vais aller le crier partout. On le saura que mon bâtard est de toi ! »
Tout à coup, les oreilles attentives de la vieille perçurent une dispute. Elle venait du chemin où avait disparu Célestine. Elle se faufila derrière la haie et aperçut la jeune femme en vive discussion avec un homme dont elle ne voyait que le large dos.
Jambes écartées, un fagot d'osier à la main, il penchait légèrement la tête vers Célestine. Celle-ci, au comble de la fureur, criait d'une voix stridente :