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Publié pour la première fois en 1688, le Testament politique
du cardinal de Richelieu fut écrit ou dicté en parallèle avec
l'action gouvernementale de son auteur, dont il constitue
l'écho et le prolongement. Pourtant, beaucoup de ses propos
s'élèvent très au-dessus de la conjoncture historique des
années 1620-1640. C'est, en un style parfois foudroyant,
la philosophie même de la fonction d'homme d'Etat, ses
principes, ses exigences et ses contraintes, qu'expose le grand
ministre, et qui valent aussi bien pour le temps présent.
«Richelieu nous dit que l'exercice du véritable pouvoir
a une dimension sacrificielle, et qu'il exclut la recherche
de cette jouissance que procure l'emprise sur les hommes.
Il nous dit encore que la politique est l'art de maîtriser les
passions et les faiblesses humaines pour les orienter vers le
bien commun, que son but est de conjurer la dictature des
intérêts privés pour imposer la primauté de l'intérêt général.
"La structure de l'homme, écrit-il, est un raccourci de celle
du grand monde." Ce n'est pas là, on en conviendra, un
sujet absolument dépassé.»