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La notion d'identité chez Senghor fait partie d'un processus plus large qui vise l'émancipation et grandit en lui-même.
Les lettres publiées dans ce volume ont ainsi une place importante pour comprendre des thématiques souvent oubliées de la littérature de Senghor. Quelle que soit la position de chacun dans ce débat sur la compréhension par Senghor de l'Afrique post-coloniale, cette remarquable correspondance impose des ajustements de la vision fondamentale de Senghor. Il s'agit des lettres échangées avec Cees Bartels, un religieux Carme néerlandais avec lequel Senghor a entretenu une longue et cordiale amitié.
Dans ces lettres, Senghor se présente sans réserve comme une personne religieuse. Les lettres au Père Bartels montrent que, pendant la trentaine d'années qu'a duré leur correspondance, Senghor n'a cessé de se poser des questions sur le sens de la foi catholique qu'il confesse et les développements politiques du monde dans lesquels il est si souvent acteur.
Elles montrent combien Senghor étend sa réflexion bien au-delà de l'activité ecclésiale et des questions sur la relation entre la foi chrétienne et le socialisme dont Senghor est un fervent supporteur - comme il le dit tout au long de sa correspondance. Au fil des années, Senghor est de plus en plus intéressé par la mystique : Jean de la Croix et Thérèse d'Avila sont devenus le point focal de son itinéraire.