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La distinction entre l'essence et les énergies divines a fait l'objet d'une élaboration et d'une précision remarquables dans la théologie de saint Grégoire Palamas (XIVe siècle) et occupe une place considérable dans la théologie et la spiritualité de l'Église orthodoxe, tandis que la théologie de l'Église latine non seulement est restée étrangère à cette distinction mais s'est généralement montrée critique à son encontre, accusant Palamas d'innovation.
Les enjeux de cette distinction sont cependant d'une grande pertinence puisqu'ils concernent notamment les questions de la nature et des limites de la connaissance de Dieu, de la nature de la grâce (créée ou incréée), et des modalités de l'union de l'homme à Dieu et de sa déification. On peut donc dire que, bien que ce sujet n'y soit guère abordé, l'avenir du dialogue oecuménique en dépend aussi.
La question de la représention chrétienne de la notion d'énergie(s) divine(s) est importante également par rapport à des représentations parachrétiennes ou non chrétiennes de cette notion que l'on a pu observer dans certains courants philosophiques et religieux du Bassin méditerranéen, du Moyen-Orient ou de l'Extrême-Orient, de l'Antiquité et du haut Moyen Âge, et qui resurgissent de nos jours dans certains courants spiritualistes qui s'en inspirent.
Cette étude a pour but de préciser la place et le sens de la notion d'énergie(s) divine(s) et de ses corrélats dans la théologie des Pères grecs de la période patristique classique, s'étendant des origines à saint Jean Damascène (VIIIe siècle), en n'omettant pas de considérer ses racines scripturaires et ses occurrences philosophiques dans l'Antiquité et durant la même période.