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Le Genre se veut notre nouvel Evangile, porteur de la « bonne nouvelle » que le masculin et le féminin ne sont que constructions et peuvent par conséquent être déconstruits. A cet historicisme intégral qu'elle récuse, Bérénice Levet n'oppose pas Dieu, la nature ou la tradition mais la partition que l'Europe et spécialement la France ont composée sur cette donnée universelle de la dualité des sexes : la galanterie, l'érotisme et la conversation. Non parce qu'ils sont des legs du passé mais parce qu'ils exhalent une saveur incomparable.
Forte d'une position critique, Bérénice Levet se situe à égale distance des partisans du Genre et de ses opposants : au coeur du Genre, dans cette promesse d'un monde où il n'y aurait plus ni hommes ni femmes mais des êtres rendus à une prétendue neutralité originelle, n'y a-t-il pas une volonté de couper les ailes du désir hétérosexuel, d'exorciser la hantise de l'attirance que les deux sexes s'inspirent ?
En d'autres termes, le Genre n'est-il pas le dernier avatar de la haine d'Eros, l'ultime mouture d'un puritanisme qui n'ose pas dire son nom et se pare d'un alibi progressiste ?