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Dans la nuit du jeudi au vendredi saint, elle connaît une première hémoptysie, signe qu'elle est tuberculeuse ; elle en avertit aussitôt sa prieure, mère Marie de Gonzague, qui vient de remplacer mère Agnès à cette charge. Thérèse accueille cette épreuve dans la lumière de la foi où elle est et dans la joie.
Mais à Pâques (5 avril 1896), elle entre dans les « ténèbres », ne connaît plus aucune foi sensible ; elle doit même s'affronter à la « nuit du néant ». Cet état spirituel va durer jusqu'à sa mort (30 septembre 1897) - dix-huit mois où elle lutte contre sa maladie et face aux « ténèbres » avec un immense courage, sans rien montrer au-dehors, menant une vie simple et toute fraternelle avec les carmélites de son couvent. Ultime étape, admirable.
Les textes les plus importants de Thérèse datent de cette époque : la lettre à sa soeur Marie (Manuscrit B) ; les lettres clés à ses deux frères spirituels ; le récit à la fois de sa « nuit » et de sa réponse d'extrêmes « confiance et amour », écrit trois mois avant sa mort pour mère Marie de Gonzague - qui comprend l'épreuve et la grâce de ces derniers mois (Manuscrit C).
On suit ici, jour par jour, le chemin d'une Thérèse adulte, et la grandeur de sa spiritualité révolutionnaire, faite d'un total abandon au Dieu Trinitaire. Ceci dans l'existence quotidienne, à travers les plus simples événements. Un sommet de vie spirituelle.