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Le tome II du Traité des vertus, intitulé Les Vertus et l'Amour, est consacré à la description des « vertus », depuis celle du commencement (le courage) jusqu'à celle de la terminaison (la charité), en passant par celles de la continuation et de la conservation (la fidélité, la justice). Il distingue en outre deux plans tout à fait hétérogènes : celui des vertus de l'intervalle (fidélité, patience, modestie, amitié), que l'homme peut « posséder » et « garder », mais qui, à peine acquises, tournent en mécanique vertueuse, radotage, complaisance pharisienne et hypocrisie ; et les vertus de pointe (humilité, générosité, sacrifice) que l'homme ne possède jamais, qu'il effleure seulement, d'une tangence impondérable, le temps d'une étincelle et d'une « apparition saisissante ». Vaut-il mieux être, au premier sens, un rentier de la vertu et un vertueux gredin, ou, au sens métempirique, le saint ou le héros d'un instant ? L'amour résout peut-être, dans une certaine mesure, cette alternative, qui est aussi celle du bonheur et de la joie.