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Notre système alimentaire, aujourd'hui largement mondialisé, couvre un vaste domaine qui va de l'amont de la production agricole à l'aval de la consommation alimentaire, et qui mobilise 50 % du travail humain, consomme 75 % des eaux douces de la planète et émet 25 % des gaz à effet de serre. Autant dire que les enjeux sociaux et environnementaux induits sont immenses.
Henri Rouillé d'Orfeuil tente ici de définir ce que la transition agricole et alimentaire recouvre, en quoi il est indispensable de la mettre en oeuvre et comment le faire. Il nous rappelle le développement historique du modèle agro-industriel dont les performances économiques sont aussi devenues le moteur de la paupérisation et de l'exclusion d'une grande partie de l'humanité et de la destruction d'une part grandissante des ressources naturelles et minières.
L'alternative à l'agro-industrie pourrait bien venir d'un rebond du développement des territoires, ignorés par une mondialisation qui les a effacés, alors que l'aspiration grandissante à une prise en compte des performances sociales, environnementales et culturelles de la production des aliments, qui sont ignorées par les marchés, pourrait bien sonner la revanche des biens publics.