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Interruption de grossesse «responsable», clonage à «visée
thérapeutique», embryons dont le destin est suspendu au «projet
parental» : en tout cela, c'est d'abord l'intention qui compte. Le
discours ambiant entretient la confusion sur le statut de l'objet de
ces actes. Aujourd'hui, le jugement de valeur se dispense le plus
souvent du recours à une référence morale objective.
La question de l'objectivité de l'agir met en jeu pourtant le
fondement même de l'éthique. Un acte peut-il être déclaré
mauvais, abstraction faite des dispositions subjectives de son
auteur ? Y a-t-il des valeurs intangibles qui exigent le refus absolu
des actes qui les trahissent ? À l'heure de la construction
européenne et de la mondialisation, peut-on fonder une éthique
universelle sur une vérité objective de l'homme, ou bien faut-il se
satisfaire d'un arrangement pragmatique du pluralisme ?
D'Abélard à Jean-Paul II, l'auteur resitue la problématique de la
«moralité objective» dans son histoire. Il propose une analyse de
la structure de l'acte libre et du jugement moral nourrie par l'étude
de la pensée de saint Thomas d'Aquin (1225-1274) et centrée sur
l'idée d'une objectivité de la morale dont il démontre la valeur
opératoire dans le contexte moderne.