L'un s'est émerveillé pour la Chine au début du XXe siècle, l'autre s'est installé en France après la Seconde guerre mondiale. Par sa verve et son intelligence, François Cheng retrace le portrait croisé de deux cultures, de deux hommes : Victor Segalen et lui-même, ou comment apprivoiser l'univers de l'autre par-delà les frontières.
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Toute sa vie, François Cheng a été habité par l'errance orientale
de Victor Segalen, étrangement semblable à son propre périple
occidental. C'est même par le cycle chinois de l'oeuvre de Segalen,
lui aussi poète, romancier et critique d'art, que Cheng a d'abord
visité de façon imaginaire une Chine qu'il avait quittée jeune.
François Cheng dit ici l'intime proximité spirituelle qui le relie
à Victor Segalen. Comme lui, la surface ne l'intéresse pas : il est
allé voir «ailleurs» pour mieux voir au-dedans. Non pour se fuir
mais pour se chercher. Les deux poètes «exotes», selon l'expression
de Victor Segalen, nous invitent à une trajectoire croisée qui
voit la meilleure part des deux traditions s'amalgamer en un trésor
unique, donnant naissance à une parole qui ouvre sur l'universel.