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L'objet que se donne la peinture chinoise est de créer un microcosme, «plus vrai que la Nature elle-même» (Tsung Ping) : ceci ne s'obtient qu'en restituant les souffles vitaux qui animent l'Univers ; aussi le peintre cherche-t-il à capter les lignes internes des choses et à fixer les relations qu'elles entretiennent entre elles : d'où l'importance du trait. Mais ces lignes de forces ne peuvent s'incarner que sur un fond qui est le Vide : «Dans la peinture comme dans l'Univers, sans le Vide, les souffles ne circuleraient pas, le Yin-Yang n'opérerait pas.» Il faut donc réaliser le Vide sur la toile, entre les éléments et dans le trait lui-même.
C'est autour de ce Vide que s'organisent toutes les autres notions de la peinture chinoise ; celles-ci forment un système signifiant auquel François Cheng est le premier à appliquer ici une analyse sémiologique. Mais le commentaire, loin d'écraser son objet, le fait au contraire resplendir à travers d'amples citations, des reproductions, et surtout l'étude du peintre Shih-t'ao.