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« Je m'en remets, dans l'ordre profane, à Guillaume Apollinaire. J'ai fréquenté son école parce que j'ai compris très tôt que notre rencontre avait été décidée ailleurs ; que je pourrais apprendre de lui comment consentir sans faiblesse, m'attrister sans me perdre, chercher sans me décourager.»
Prenant le contre-pied des biographies, François Sureau a choisi de remonter le cours de la vie d'Apollinaire, pour mieux s'approcher de ce qui a hanté de manière permanente l'existence de Guillaume et fait de lui un frère : la mort, la vie, la guerre, les femmes, la France, l'étranger.
Ce n'est pas tant le destin du poète qui importe à François Sureau, que son acuité à percevoir le monde dans lequel il vivait et la retranscription unique qu'il en livra dans son oeuvre. Ma vie avec Apollinaire montre combien elle résonne encore, intacte, un siècle après que la grippe espagnole a emporté l'écrivain.