Bruno Tessarech, historien de formation, s'est totalement consacré à l'écriture après une vingtaine d'années dans l'enseignement. Il a étudié dans plusieurs livres le phénomène fasciste et le comportement de ceux qui savaient.
Bruno Tessarech a suivi un double cursus universitaire, histoire et philosophie. C'est cette dernière qu'il a enseignée pendant quelques 25 années dans un lycée expérimental parisien. Ses filles élevées, il a alors décidé de quitter Paris et le professorat pour la province afin d'écrire tranquillement. Son premier roman,
La machine à écrire, est paru en 1996, suivi en 1998 de
La galette des rois. Son écriture a pris son rythme et les livres se sont enchaînés. En 2007, il s'est intéressé à l'écrivain italien
Curzio Malaparte dont les livres sur la seconde guerre mondiale,
Kaputt en particulier, ont marqué une génération. Malaparte qui suivait comme journaliste les troupes nazies a dénoncé les exactions contre les juifs sans parler des camps. Bruno Tessarech se demande alors s'il était vraiment ignorant de l'existence des camps d'extermination dans son essai
Pour Malaparte et prolonge sa quête dans
Les sentinelles : qui savait ? Cette fois il choisit la forme romanesque et découvre qu'un très petit groupe de personnes ont connu le projet de
solution finale et ont tenté d'alerter les alliés qui ne les ont pas crues. Son tout dernier roman,
L'art nègre, à travers le personnage d'un écrivain raté, plume de célébrités, s'interroge avec humour sur l'écriture.